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Théâtre de matière poétique - Violoncelle -

Chant -  arts pluridisciplinaires 

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"Blotti entre les bras rocheux de ma montagne, je rêve qu’elle ne disparaîtra jamais. 

Pourtant peu à peu je crois qu’elle tombe, je vois qu’elle s’effondre. Parce que ma montagne change : grain de terre par grain de pierre, elle s'évanouit dans l’immensité. 

Moi, je ne veux pas la laisser chuter dans le silence. 

Par mes chants et mes rêves, je trouverais matière à la réveiller."

 

Les montagnes aussi peuvent tomber est un spectacle pluridisciplinaire - théâtral, musical et marionettique - à partir de 5 ans qui aborde la thématique de la chute et de sa nécessaire acceptation pour grandir.

Conception et mise en en scène : Hugo Debouzy et Margaux Darloy

Interprètes : Mélanie Desprès et Mélody Doxin

Construction du dispositif scénique : Groc

Création Lumière et régisseuse lumière  :  Marine Vanhoutte

Aide à la création lumière : Priscila Costa

Regard marionnettique : Julie Gouverne

Création musicale : Mélody Doxin et Mélanie Desprès

Écriture collective

Illustrations : La merlette

 

Production : Cie Les lucioles s’en mêlent 

 

Co-production : Le Pôle Culturel Le Pharos à Arras, L’Espace Culturel AREA Aire-sur-la-Lys et le Centre Culturel Georges Brassens Saint-Martin-Boulogne

 

Avec le soutien : de la Région des Hauts de France, du Conseil Départemental du Pas de Calais et la ville d’Arras. 

 

En partenariat avec : La ville de Bondues / L’association le Fil et la Guinde / Le Nautilys  à Comines/ Les scènes des Hauts-Escault / Le centre social Torchy Arras Sud / Badinage Artistique à la Vallée au Blé / Le service culturel de l’Université d’Artois Arras / L’Office Culturel Arras / L’Ecole Buissonière - Théâtre Populaire à Montigny-en-Gohelle / Association Bruit de Couloir - Hop Hop Hop Circus à Arras  / Le Tas de Sable - Ches Penses Vertes à Amiens 

Nous voulions parler de chutes, des effondrements au sol qui attendent une main tendue pour se relever et des mondes qui ne s’en relève jamais tout à fait. Nous voulions évoquer l’acceptation des fins qui sont toujours les débuts d’autres choses et les solitudes qu’il faut dépasser. Le spectacle ne donnera pas de leçon, le spectacle dira ce qu’on voudra y lire.

Ce qui va tomber c’est une montagne. Elle est faite de pages, pleine de mots. Un monticule d’histoires croisées, passées, racontées ou ignorées.

Du haut de ces quelques mètres, cette montagne surplombe tout et tous. Elle est là, l’air immortel mais pourtant prête à s'effondrer. Fragile et monumentale, elle est pensée comme une marionnette géante. On peut entrer à l’intérieur, la faire respirer, la mouvoir. Elle est un entre-deux, à la fois monolithique et vivante. Sur le manteau de la montagne, les histoires deviennent aussi des images. Ce sont des ombres découpées dans les pages qu’il suffit de cueillir à la lumière pour venir les faire exister.

 

Auprès d’elle, il y a la petite fille. Elle est jouée par une comédienne. Elle connaît sa montagne et sa montagne la connaît. Elle l’aime parcequ'elle a toujours su s’occuper d’elle, elle l’aime pour ses histoires et ses jeux. C’est une enfant solitaire qui n’a que cette montagne et ces habitants comme compagnons. Cet amour, c’est d’abord dans les jeux avec sa matière qu’il se révèle. La jeune fille fait bruisser ces pages, danser ces feuilles, se blottit dans ses plis et fait parler ses ombres. Toutefois jamais a priori elle ne la plie, jamais elle ne la déchire. La montagne est d’abord immuable à ses yeux.

 

La fille n’est pas la seule habitante de la montagne. Elle est hantée de mots, d’histoires qui prennent la forme d’un fantôme. L’esprit de la montagne est lui aussi joué par une comédienne. Le personnage demeure invisible aux yeux de la petite fille tant qu’elle n’apprend pas à la voir. Elle est la voix de la montagne, musicienne, chanteuse, la comédienne-marionnettiste est celle qui donnera vie à la montagne, compagne invisible de la petite fille.

 

Et puis la montagne va s’effondrer. On ne sait pas tout à fait pourquoi… C’est sans doute le temps tout simplement. La petite va essayer de l'empêcher de s’effondrer mais risquera surtout de chuter avec. Heureusement, l'esprit de la montagne va veiller sur elle et ensemble, elles vont entrer dans une autre aventure: un récit fort des mémoires des centaines d'histoires passées qui s'ouvrent à un autre horizon futur.

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Cie Les lucioles s'en mêlent.

2 rue de la Douizieme, 62000 Arras

Association loi 1901 / N° SIRET : 841 893 035 000 29 / Code NAF/APE : 9001Z

Licence  n°2 : PLATESV-D-2021-005445

lesluciolessenmelent@gmail.com

Margaux Darloy : 06 99 41 91 31 

Hugo Debouzy : 06 45 33 44 01

 

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